ORIGINE DU HIP HOP
Les origines du hip-hop
Le
Hip-hop est apparu au début des années 70 dans les ghettos américains.
C’est un courant qui est né d’un mouvement contestataire de la jeunesse
noire new-yorkaise. Il s’agit à la base, d’un moyen d’expression qui au
travers de différentes disciplines va dépeindre les revendications de
ces jeunes. Inspiré d’animations jamaïcaines, les blocks party, le hip-hop va s’imposer comme un art de vie.
Voyons trois des quatres courants majeurs qui composent le hip-hop.
Voyons trois des quatres courants majeurs qui composent le hip-hop.
Le graffiti
Cet
art consiste à peindre et faire des représentations sur des supports
publics (murs, métro, trottoirs …) et ce à l’aide de bombes aérosols.
Ces artistes sont appelés graffeurs et
agissent souvent de façon illégale. En effet à ses débuts, le graff ne
possède pas de lieux d’expression autorisés. On va même jusqu’à
qualifier cette pratique de « pollution visuelle » ou de « vandalisme
urbain ». Néanmoins le graffiti va commencer à être reconnu comme un art
à part entière. Des coopérations avec les collectivités vont voir le
jour et vont permettre aux graffeurs d’exprimer
leur talent sur des espaces dédiés. C’est le cas, par exemple, à la
gare du Mée-sur-Seine (77) où la mairie a fait appel à des graffeurs pour illustrer les murs des quais du RER.
La musique et la culture du hip-hop sont formées pendant les années 1970 lorsque les block parties se popularisent à New York, en particulier chez la jeunesse afro-américaine du Bronx. Les block parties incorporent des DJs, qui jouaient des genres de musique populaire, en particulier funk et soul.
La danse hip-hop désigne plusieurs formes de street dance principalement effectuées dans la musique hip-hop et catégorisées dans sa culture. Elle dénombre plusieurs styles de danses tels que le breaking, le locking, et le popping créé dans les années 1970 et popularisé par les dance crews (en) aux États-Unis.
C'est aussi précisément le Jamaicain Kool Herc qui s'inspira
des chanteurs Reggae de son pays pour créer le rap qu'il introduit à
New York dans le quartier du Bronx. Ce DJ organisa alors les premières
fêtes de quartier Hip Hop que l'on nomma Block Parties.
Vers
la fin des années 2000 et au début des années 2010, le rap français
continue à évoluer et à se diversifier, se dirigeant tant vers le rap
Hardcore/rap de banlieue que vers le rap conscient, sans oublier le rap
comique. Dans le premier, on trouve des artistes
comme Alonzo, Booba, Rohff, La Fouine, Mister You, Mac Tyer, Sefyu. Dans
l'autre, on peut citer des artistes
comme Youssoupha, Sinik, 1995, Médine, Kery James, Keny
Arkana, Disiz ou Bakar : qui préfèrent aborder des thèmes politiques,
d'amour, ou plus universels comme la misère, les difficultés rencontrées
dans la vie, puis dans le dernier on retrouve des rappeurs
comme Kamini. L’avènement de nouveaux médias sur Internet et le
développement croissant des réseaux sociaux permettent à des nouveaux
artistes de se faire connaitre, comme le groupe 1995 ou Orelsan. De
nouvelles initiatives les plus diverses essayant de renouer avec les
fondamentaux du Hip-Hop se mettent en place via ces nouveaux médias :
des ligues de « Battles » a cappella comme Rap Contenders inspirée de ligue Word Up! au Québec,
des freestyles à thèmes comme Piège de Freestyle ou encore d'exercice
de style avec thème imposé comme les Partiels de Punchline. Toujours
au Québec le rap Québécois fait ses premiers pas grâce
à 2face cofondateurs du label indépendant Explicit Nation avec l'aide
de Taktika Saye Sadik LMC RAR Facekché un des premiers pas pour le rap
indépendant francophone. Toutes ces initiatives tendent à mettre en
avant la dimension technique du rap tant dans l'écriture que dans
le flow.
Dans
les années 2010, une nouvelle génération de rappeurs aux styles divers a
émergé comme Vald, K$K, Sultan, Niska,Niro, Némir, Nekfeu, Mister
You, Sexion d'Assaut, Leck, Espiiem, Lacrim, Kaaris, Hayce
Lemsi, Damso, Gradur, Fababy,Dosseh, Canardo, Georgio, Bigflo &
Oli, Jul, SCH ou PNL. Certains artistes renouent avec un style de rap
inspiré du Boom Bap des années 1990, c'est notamment le cas des membres
de collectifs L'Entourage ou du groupe 1995, mais aussi Guizmo ou
encore Bigflo & Oli.
Durant
cette décennie, le rap français se démocratise largement et est écouté
par des jeunes de toutes classes et milieux sociaux.
Étymologie
Keith « Cowboy » Wiggins,
membre du groupe Grandmaster Flash and the Furious Five, est crédité
pout avoir inventé le terme en 1978 alors qu'il taquinait un ami qui
venait de se joindre à l'armée américaine en chantant les mots inventés« hip/hop/hip/hop/hop » d'une manière qui imitait la cadence rythmique des marches de soldats. Cowboy a par la suite travaillé la cadence « hip-hop » dans
sa performance scénique. Le groupe se produisait fréquemment avec des
artistes disco qui parlent de ce nouveau type de musique en les
appelant « hip hoppers ». Ce nom était à l'origine un manque de respect, mais il apparait vite pour identifier cette nouvelle musique et culture.
La chanson Rapper's Delight, de Sugarhill Gang, sortie en 1979, commence par la phrase « I said a hip, hop the hippie the hippie to the hip hip hip hop, and you don' t stop. » Lovebug Starski, DJ du Bronx et auteur du single intitulé The Positive Life en 1981, et DJ Hollywood, commencent alors à utiliser le terme pour désigner ce nouveau style musical dit « disco rap ». Bill Alder, consultant indépendant, explique qu'« il
n'y a pratiquement jamais eu un moment où la musique rap était
underground, l'un des tout premiers disques de rap, était un succès
monstre (Rapper's Delight de Sugar Hill Gang on Sugarhill Records). » Afrika
Bambaataa, pionnier du hip-hop et gourou de la communauté sud du Bronx,
attribue également à Lovebug Starski le fait d'avoir été le premier à
utiliser le terme « hip-hop » en relation
avec la culture. Bambaataa, ancien chef du gang des Black Spades, a
également beaucoup contribué à populariser le terme. Les mots« hip hop » apparaissent pour la première fois dans un article daté du du journal The Village Voice, écrit par Steven Hager, qui a également publié la première histoire complète de la culture chez l'éditeur St. Martins' Press
Commentaires